L’éversion de la membrane nictitante correspond à une déformation de cette structure avec un enroulement vers l’extérieur de son bord libre.
Le mécanisme suspecté serait une croissance asymétrique entre la portion postérieure et la portion antérieure du cartilage de la membrane nictitante.
Dès l’âge de 3 mois. Pas de prédisposition sexuelle.
Supposé autosomique récessif chez le Dogue allemand.
Uni ou bilatérale, visible chez de très jeunes chiens, dès l’âge de 3 mois. Le bord libre de la membrane nictitante apparait replié vers l’extérieur, exposant la face postérieure de la membrane nictitante. Il en résulte une conjonctivite chronique, associée à un larmoiement.
Bon, cette anomalie responsable d’un aspect inesthétique est sans impact sur la vision ou l’intégrité du globe oculaire.
La correction de cette anomalie est chirurgicale. La technique la plus courante consiste à inciser la conjonctive de la face interne de la membrane nictitante, à isoler la partie pliée du cartilage par dissection puis à la sectionner aux ciseaux. La cicatrisation se fait par seconde intention, sans fils de suture.