Un Trouble Neurologique Causé Par Une Compression De La Moelle Épinière, Menant À Des Troubles De Coordination Et Une Démarche Instable.
Le syndrome du Wobbler est une affection neurologique qui se caractérise par une instabilité et une démarche chancelante chez les chiens. Le terme “Wobbler” vient de l’anglais “to wobble”, qui signifie “vaciller”. Ce guide a pour objectif de vous informer sur les causes, les symptômes, le diagnostic et les options de traitement de cette maladie complexe.
Définition
Il s’agit d’une condition médicale où il y a une compression de la moelle épinière cervicale, des racines nerveuses, ou les deux. Cette compression peut être associée à une hernie discale et peut provenir de diverses causes, telles que des malformations osseuses ou des hypertrophies des tissus mous entourant la moelle épinière.
Particularités chez le Dogue Allemand
Chez le Dogue Allemand, la compression est souvent due à une malformation vertébrale présente dès la naissance. 80% des cas de lésions se trouvent entre les vertèbres C6 et C7.
Facteurs génétiques : Une prédisposition génétique est fortement suspectée.
Morphologie : Les encolures longues et les têtes volumineuses augmentent le risque.
Traumatismes : Des chocs violents sur l’encolure peuvent également être à l’origine de cette condition.
Démarche chancelante : Les chiens atteints ont une démarche incoordonnée.
Port de tête bas : Tendance à garder la tête basse pendant la locomotion.
Ataxie des membres postérieurs : Les membres postérieurs sont particulièrement touchés, avec des déficits proprioceptifs notables.
Radiographie : Utile pour une suspicion mais non définitive.
Myélographie : Anciennement utilisée, mais moins précise que l’IRM.
IRM : La technique de choix pour un diagnostic précis.
Limitation de l’exercice : Sorties en laisse avec un harnais.
Corticoïdes : Pour réduire l’œdème associé aux compressions médullaires.
Décompression : Comme la corpectomie ou l’hémilaminectomie.
Distraction-stabilisations : Techniques utilisant des vis et du ciment ou des plaques verrouillées.
Effet Domino : La fusion d’un espace intervertébral peut entraîner des complications sur les disques adjacents.
Récidive : Le taux global de récidive est de 24%.
Après la chirurgie : 80% des chiens montrent une amélioration.
Fenestration des disques : Déconseillée en raison de mauvais résultats dans 67% des cas.