Sa grande taille, son allure aristocratique et sa stature impressionnante ne doivent pas faire penser que le Dogue Allemand n’est qu’un faire-valoir, qu’un élément de train de vie ou de réussite sociale.

Son caractère et son intelligence sont très appréciés des amateurs. Très affectueux, le Dogue Allemand demande avant tout à être considéré comme un membre à part entière de la famille.
Ses yeux vifs et son regard pénétrant sont le reflet de sa personnalité équilibrée, riche et sensible. Le Dogue est un grand sentimental, câlin et tendre, très proche de ses maîtres.
Une éducation basée sur une complicité affective partagée, toute en tendresse sans autorité excessive, sans cris ni coups, permet d’obtenir avec un peu de fermeté un compagnon agréable et sûr, franc et rassurant. Dès sa prime enfance, les nouveaux propriétaires sont étonnés de la rapidité et de la facilité avec laquelle le bébé dogue est propre.
Conscient de sa force et de sa taille, le Dogue Allemand se comporte avec les enfants avec douceur, patience et docilité car il ressent la vulnérabilité des tout-petits.
Bien qu’il soit calme, qu’il aboie très peu et jamais sans raison, le Dogue Allemand est un parfait gardien : sa taille suffit d’ailleurs pour en imposer aux intrus. Symbole de virilité, il procure un sentiment de sécurité bien utile de nos jours. D’un naturel très pacifique, absolument pas batailleur avec les autres chiens, surtout les petites races, il ne cherche pas à faire d’escapades.
Le Dogue Allemand peut recevoir facilement un dressage utilitaire, sans que cela soit obligatoire.
L’agility est souvent pratiquée pour le plus grand plaisir du chien comme du maître.
Ces descendants des alans qui chassaient l’ours et le sanglier pratiquent avec patience et opiniâtreté le pistage où ils montrent de réels talents.
Encore appelé » l’Apollon de la race canine » pour l’harmonie de ses proportions physiques, il est surnommé par les Anglais « le gentleman du continent » pour la grandeur et la dignité de son caractère.
« Le Dogue Allemand est un chien au superlatif » écrit le Dr. Mérat